Mon premier combat, c’est la réforme de notre système au travers de la rédaction d’une nouvelle constitution pour instaurer en France, non pas la 6ème République, mais une 1ère Démocratie.

Le constat d’une République défaillante

En 2002, le résultat du premier tour de l’élection présidentielle prouvait déjà que le mode de scrutin de nos élections est médiocre, éliminant une sensibilité de gauche majoritaire au profit de l’extrême droite. Mais surtout, chaque élections fait des perdants des « non-représentés »

De plus, ces dernières décennies, les luttes sociales et les manifestations chronophages et sans résultat prouvent que le manque d’outils démocratiques ne permet pas d’évaluer clairement la volonté du peuple.

Enfin, les crises économiques passées, la crise sanitaire actuelle et la crise environnementale à venir montrent que nos dirigeants actuels et précédents, de gauche ou de droite, ne sont pas à la hauteur.

Il est temps de repenser la base de notre système !

Nous ne sommes pas en Démocratie, mais en République. Ce sont deux systèmes politiques différents. Montesquieu, dans son ouvrage « De l’esprit des lois » qui a inspiré la séparation des 3 pouvoirs (exécutif, législatifs et judiciaire) explique bien que notre système actuel est une République Aristocratique car nos représentants sont élus. Dans une République Démocratique, les représentants sont tirés au sort, comme dans la Démocratie Athénienne. Enfin, dans une Démocratie, les citoyens votent les lois directement et sont tirés au sort pour être juges lors des procès.

Depuis 1958, date de rédaction de la constitution actuelle, deux changements majeurs ont eu lieu :

  • La création et la généralisation d’Internet
  • La prise de conscience de l’impact non soutenable de l’humanité sur l’environnement

Il faut donc remettre en cause notre système.

Le changement de système, par le peuple et pour le peuple et la Terre

L’enjeu est d’initier un nouveau « siècle des lumière ». Changer le système pour les décennies ou les siècles à venir est une tâche ambitieuse qui demande du sérieux et des moyens. Comment certains peuvent simplement proposer de faire une assemblée constituante qui aurait pouvoir de décider de l’unique alternative pour le peuple Français. Une telle méthode sera probablement influencée par des forces extérieures et ne pourrait être garante du meilleur résultat.

Il faut donc ouvrir et libérer les possibilités. Bien sûr, certains processus comme une assemblée constituante, des cercles d’intellectuels, des assemblées populaires… seront mis en place et organisés par l’État, mais il faut laisser le périmètre d’initiative ouvert. L’ensemble des propositions seront collectés, partagés puis filtrées par le peuple et enfin départagées dans le cadre d’un référendum au jugement majoritaire.

Voila mon unique point de programme spécifique à la présidentielle que l’on pourrait caractériser de « législatif »

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